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L'âge du Fer en Corse Acquis et perspectives Actes de la Table-Ronde de Serra-di-Scopamena (7 août 2009) ASSOCIU CUCIURPULA 2012 L’âge du Fer en Corse – Acquis et perspectives. Actes de la Table-Ronde de Serra-di-Scopamena L’âge du Fer en Corse Acquis et perspectives Actes de la Table-Ronde de Serra-di-Scopamena (7 août 2009) Sous la direction de Kewin PECHE-QUILICHINI Associu CUCIURPULA Serra-di-Scopamena, 2012 1 L’âge du Fer en Corse – Acquis et perspectives. Actes de la Table-Ronde de Serra-di-Scopamena Ouvrage réalisé grâce à l’aide de la municipalité de Serra-di-Scopamena 2 L’âge du Fer en Corse – Acquis et perspectives. Actes de la Table-Ronde de Serra-di-Scopamena Sommaire Préface, par Dominique GARCIA, professeur de l’Université de Provence ………………………… p. 5 INTRODUCTION Kewin PECHE-QUILICHINI & Franck LEANDRI L’âge du Fer en Corse : un passé à l’imparfait ? Etat de la recherche, travaux récents, acquis et perspectives ………………………………………… p. 7 PREMIÈRE SESSION : “SITES ET CHRONOLOGIE” François DE LANFRANCHI & José ALESSANDRI L’apparition d’une technique constructive protohistorique (âge du Fer) en Alta Rocca documentée par quelques fouilles anciennes …………………………………………………………………………. p. 13 Jean-Louis MILANINI Cozza Torta et la question du premier âge du Fer dans l’extrême sud de la Corse ………………… p. 27 Kewin PECHE-QUILICHINI, Laurent BERGEROT, Thibault LACHENAL, Dominique MARTINETTI, Vanessa PY & Martine REGERT Les fouilles de Cuciurpula : la structure 1 ……………………………………………………….… p. 35 Ghjuvan Filippu ANTOLINI Le Niolu à l’âge du Fer, état des connaissances …………………………………………………… p. 58 DEUXIEME SESSION : “PRODUCTIONS MATERIELLES ET DYNAMIQUES CULTURELLES” Hélène PAOLINI-SAEZ Les productions à pâtes amiantées à l’âge du Fer : origines et évolution ……………………….….. p. 76 Matteo MILLETTI Brevi note di metallurgia corsa ……………………….….……………………….….……………… p. 87 Marine LECHENAULT Les fibules de l’âge du Fer corse : aspects méthodologiques et état des recherches ………….……. p. 96 Dominique PASQUALAGGI Réflexion sur les épées courtes ou poignards corses de l’âge du Fer … p. 107 CONCLUSION La Corse, le temps et l’espace. Jeux d’échelle, par Michel GRAS, directeur de recherche, CNRS .… p. 114 Bibliographie générale ………………………………………………………………………..… p. 117 Remerciements ………………………………………………………………………………….. p. 126 3 L’âge du Fer en Corse – Acquis et perspectives. Actes de la Table-Ronde de Serra-di-Scopamena 4 L’âge du Fer en Corse – Acquis et perspectives. Actes de la Table-Ronde de Serra-di-Scopamena L’AGE DU FER EN CORSE : UN PASSE A L’IMPARFAIT ? ETAT DE LA RECHERCHE, TRAVAUX RECENTS, ACQUIS ET PERSPECTIVES Kewin PECHE-QUILICHINI Doctorant en Archéologie LAMPEA UMR 6636 Université de Provence Università degli Studi di Roma I – La Sapienza 14 Les Bas d’Alata – 20167 ALATA korse@voila.fr Franck LEANDRI Conservateur du Patrimoine Service Régional de l’Archéologie LAMPEA UMR 6636 Villa San Lazaro 1, chemin de la Pietrina BP 301 20181 Ajaccio Cedex 1 franck.leandri@culture.gouv.fr Ἡ ὲ Κύ ὑ ὸ ῶ Ῥω ίω Οἰ ῖ ὲ ύ ω ῖ ὖ ύ ω ὥ ὺ ὶἀ ὸ ῃ ίω ῶ ἀ ω ὶ ῖ ῖ ἶ Κ ί . ί ὰὄ ίω . Cyrnos est appelée Corsica par les Romains. La population y est peu nombreuse car l’île est escarpée et les chemins impraticables ; les indigènes, qui tiennent les montagnes, vivant de larcins, y sont plus sauvages que les animaux. Strabon, V 2, 7 La publication des actes de la Table-Ronde de Serra-di-Scopamène, tenue en l’église du village le 7 août 2009, est la matérialisation de l’engagement exemplaire développé par cette municipalité en matière d’archéologie. Elle est également le fruit de la volonté commune des protohistoriens insulaires de confronter les résultats issus de leurs travaux respectifs. Si l’archéologue passe une grande partie de son temps à chercher les traces de nos ancêtres, son devoir est avant tout de laisser lui-même une trace, par écrit, de ses recherches, découvertes, hypothèses et réflexions. La thématique choisie, l’âge du Fer en Corse, a déjà fait l’objet d’approches synthétiques par le passé (LANFRANCHI & WEISS, 1975, 1997 ; CAMPS, 1988a, 1999 ; JEHASSE, 1982) et les opinions émises jusqu’ici – sur lesquelles on ne s’étendra pas car elles seront tour à tour évoquées dans les communications – sont pour beaucoup encore recevables. Pourtant, il y a de cela quelques années, on pouvait lire que « toutes les données provenant de l’habitat restent à produire » (MILANINI, 2004) car « à travers l’île, ce sont surtout des abris et des tombes qui ont été fouillés » (JEHASSE, 1982). Non pas erronées, probablement incomplètes, ces synthèses ne pouvaient donc dissimuler, entre autres problématiques, le déséquilibre flagrant entre la connaissance des sépultures et celle des habitats de l’âge du Fer de Corse1. Depuis quelques années seulement, la recherche protohistorique insulaire fait preuve d’un engouement sans précédent pour les contextes domestiques. La présentation de ces travaux récents et pour la plupart inédits constitue la principale motivation de la tenue de la Table-Ronde. 1 Le constat est inversé pour l’âge du Bronze, à un degré moindre pour le Bronze ancien. 7 L’âge du Fer en Corse – Acquis et perspectives. Actes de la Table-Ronde de Serra-di-Scopamena Les recherches actuelles offrent, certainement mieux que les « travaux » réalisés en contexte funéraire, une vision de la vie quotidienne et donnent ainsi, à l’âge du Fer corse, une raison d’exister. Comme cela a été maintes fois et à juste titre répété par le passé, cette période souffre d’un retard criant dans le domaine la connaissance archéologique de la Corse. Egalement à l’origine d’une profonde déconsidération des traits de l’expression culturelle, cette situation tient pour beaucoup en son positionnement chronologique. Coincé d’un côté entre un âge du Bronze dont l’expression monumentale et l’originalité ont largement été mises en lumière par les recherches de Roger Grosjean et, de l’autre, par une antiquité précoce illustrée par les merveilleuses découvertes effectuées dans la nécropole d’Aleria, l’âge du Fer peine à trouver sa juste place. Une place encore restreinte par les archéologues préhistoriens qui y ont souvent vu l’expression d’une dégénérescence des caractères culturels de la fin de la Préhistoire et par les antiquisants qui l’ont parfois caricaturé comme un simple moment préalable et préparatoire à l’installation des colonies antiques. Pour ajouter à ce constat, on déplore aussi un nombre important de découvertes anciennes ou « fortuites », effectuées sans véritable méthodologie, qui ont contribué à endommager grand nombre de gisements majeurs, notamment funéraires, dans le seul but de déterrer des objets de valeur. A l’échelle de la Méditerranée occidentale, l’âge du Fer est la période des dernières expressions protohistoriques indigènes avant l’installation des sociétés classiques sous l’effet du commerce suivi de la colonisation grecque, étrusque, carthaginoise puis romaine, notamment dans les îles. En Corse, on fait débuter cette phase vers 850/800 av. J.-C. Elle se termine vers 220 av. J.-C. avec l’annexion de l’île à l’espace culturel et économique romain alors en pleine croissance. Comme son nom l’indique, l’âge du Fer est caractérisé par l’introduction dans l’île de la métallurgie du fer, alors que les groupes des siècles précédents ne travaillaient que le cuivre, le bronze, l’argent et l’or. Traditionnellement, on divise cette période en deux phases : le premier et le second âge du Fer. La limite entre ces deux époques est arbitrairement placée à la fondation d’Alalia par les Grecs de Phocée vers 565-563 av. J.-C. Chassés d’Asie Mineure par des guerres avec la Perse, mais également pour des raisons économiques, ces derniers fondent la colonie à l’embouchure du Tavignanu, sur la côte orientale de l’île. Ils en seront chassés quelques années plus tard par les Etrusques à la suite d’une bataille navale aux conséquences désastreuses. Au IIIe siècle avant notre ère, les Romains s’emparent de la cité au cours de leur guerre contre Carthage pour le contrôle de la mer Tyrrhénienne. Sous le nom d’Aleria, elle devient dès lors la capitale de l’île pour plusieurs siècles. L’adoption de l’écriture ne sera effective que dans les villes, à partir du second âge du Fer. Sa lente diffusion fera définitivement passer la Corse de la Préhistoire à l’Histoire. En nous plaçant dans le prolongement du précédent constat, nous espérons que cette Table-Ronde saura contribuer au renouvellement des problématiques chronologiques, culturelles et sociales qui se dégagent de ce schéma. Cela passera assurément par de nouvelles façons d’appréhender les contextes d’étude (première session), d’une part, et le mobilier (deuxième session), de l’autre. Après des décennies d’études de sépultures (GROSJEAN, 1958 ; LANFRANCHI 1968, 1970, 1971, 1974 ; LANFRANCHI & LUZI, 1971 ; MAGDELEINE & AL., 1983 ; MILANINI, 1998) et de révisions de collections – souvent spectaculaires – de dépôts funéraires (MAGDELEINE & AL., 2003 ; MILANINI, 1995), la recherche s’oriente donc aujourd’hui vers l’habitat « indigène2 » et, plus généralement, les lieux de vies des autochtones corses, les « peuplades de l’âge du Fer » de F. de Lanfranchi et M.C. Weiss (1975), auteurs de la première synthèse sur la question. Cependant, comme l’a souligné Pascal Tramoni dans son intervention, ce qui pourrait passer à première vue pour un programme de recherche concerté, collégial et défini au préalable, ne l’est en fait pas du tout, puisque seuls les travaux de Jean-Louis Milanini à Cozza Torta ont été initié avec une bonne connaissance du contexte d’étude en amont et ce, grâce aux sondages réalisés plusieurs années auparavant par Alain Pasquet. Les opérations menées dans le Niolu, à Sidossi, et en Alta Rocca, à Cuciurpula, qui ont elles aussi révélé des complexes domestiques de l’âge du Fer, étaient au départ destinées à nourrir les problématiques sur l’espace domestique de l’âge du Bronze en contexte montagnard. Elles ne constituent pour autant pas moins deux importants jalons pour la connaissance des sociétés corses de l’âge du Fer. 2 Par l’emploi de ce mot, nous entendons faire passer une nuance affirmant une certaine différence, tant chronologique que sociale, entre des sites tels que Cuciurpula ou Cozza Torta et des habitats comme le Castellu di Luri ou I Palazzi, que l’on pourrait déjà qualifier de « corso-romains ». 8 L’âge du Fer en Corse – Acquis et perspectives. Actes de la Table-Ronde de Serra-di-Scopamena Concernant le mobilier, les communications présentées ici témoignent d’une nette tendance à l’ouverture des méthodes d’analyse. A celles pratiquées ces dernières décennies, essentiellement inspirées des écoles morpho-typologiques et chronologiques laplaciennes, sont venues se greffer des approches complémentaires, liées à ce que l’on nomme communément « l’histoire des techniques », qui documentent les protocoles de production – on pense surtout à la céramique, à la métallurgie et au verre – grâce à des travaux réalisés en laboratoire (pétrographie pour les terres cuites, ablation laser inductive couplée à la spectrométrie de masse pour le verre, etc.). A un niveau postérieur, ces derniers permettent également d’approcher les modalités de consommation (analyses des résidus organiques : caramels de cuisson et autres adhésifs, poix, etc.). On se rendra compte assez vite que l’image traditionnelle de dégénérescence technique qui a souvent été associée à cette période3 est largement galvaudée. Rejoignant en quelque sorte les mots de Strabon cités plus haut, l’idée générale qui émane de ses Actes, et donc des travaux qui y sont présentés, est l’évidence d’une auto-identification des groupes insulaires en tant qu’autochtones. Même si des mécanismes de régionalisation probablement amplifiés par les reliefs et l’exiguïté du territoire insulaire ont concouru à l’expression de différences à une échelle locale difficilement estimable. Même si nos raisonnements sont conditionnés par notre propre relativité. Même si l’on ne peut tenir compte que de ce qui nous est parvenu, soit un vague et incomplet reflet de sociétés complexes. Même si cette pensée a pu être fluctuante, dans l’espace comme dans le temps. • SESSION 1 – Les sites La Table-Ronde de Serra-di-Scopamène a débuté avec un bilan historiographique établi par la main d’un préhistorien. La communication de Pascal Tramoni n’avait cependant pas pour but de reconstituer l’historique de la recherche ni même l’état des connaissances sur l’âge du Fer en Corse, mais de mettre l’accent sur l’évolution de la construction du discours archéologique sur une problématique précise, celle du développement chronologique et culturel du faciès de Nuciaresa et de son expression matérielle la plus évidente, le décor céramique constitué de registres d’incisions courtes ou décor « en grains de riz ». L’auteur, en se servant des résultats et des interprétations des données de fouilles ou de ramassages effectués à Nuciaresa, Cumpulaghja, Buffua, U Grecu, Cozza Torta et Cuciurpula, met en évidence les deux hypothèses (essentiellement chronologiques) qui ont marqué la recherche protohistorique corse ces 30 dernières années. En préalable à la communication de données issues de fouilles d’habitats en cours, François de Lanfranchi et José Alessandri ont présenté les résultats de leurs recherches sur les techniques architecturales menées sur l’ensemble du canton de Tallano-Scopamène. L’étude met en évidence la récurrence de protocoles de construction concernant aussi bien l’espace domestique que le domaine sépulcral. Le secteur du Pianu di Livia illustre tout particulièrement cette tendance pour l’âge du Fer, au cours duquel on assiste à un développement spectaculaire de ce type d’architecture, notamment dans l’élaboration des habitations formant des regroupements que les auteurs qualifient de « bourgs ». La contribution de Jean-Louis Milanini replace ses travaux à Cozza Torta dans leur contexte chronologique et culturel, celui de l’âge du Fer de faciès Nuciaresa. Les fouilles de ce site font apparaître les vestiges d’un habitat et de sa zone d’activité, dont l’occupation est centrée sur le VIe siècle avant J.-C. 3 Pour G. Camps (CAMPS, 1999), l’âge du Fer insulaire se caractérise « plus qu’ailleurs par un esprit conservateur qui fait se prolonger les conditions socio-économiques de l’âge du Bronze (…) Qu’il soit céramique ou métallique, le mobilier du Fer ancien ne présente aucune originalité ou spécificité corse par rapport à celui des pays voisins. Un second caractère est précisément l’origine exotique de tout ce qui est nouveau par rapport à l’âge du Bronze. Cette absence d’originalité corse au Fer ancien s’accompagne d’une forte permanence dans tous les domaine ». 9 L’âge du Fer en Corse – Acquis et perspectives. Actes de la Table-Ronde de Serra-di-Scopamena Ces investigations révèlent de précieux témoignages sur l’organisation de l’espace domestique et illustrent également les rapports entretenus par les groupes de l’âge du Fer des collines de Porto-Vecchio avec leurs contemporains insulaires et extra-insulaires, notamment les Grecs et les Etrusques. La fouille de Cuciurpula offre un intéressant complément montagnard à celle de Cozza Torta menée en contexte de piaghja. L’habitat y est particulièrement bien conservé et son étendue est considérable. Nous avons fait ici le choix de présenter uniquement les résultats obtenus dans la structure 1, la seule ayant à ce jour fait l’objet d’une investigation complète. Celle-ci révèle l’organisation spatiale complexe et l’architecture originelle d’une construction à vocation domestique occupée au VIIe siècle avant J.-C. par des groupes porteurs de l’industrie caractéristique du faciès de Nuciaresa. La communication de G.F. Antolini, présentée sous la forme d’un répertoire de sites et de vestiges matériels, repose sur deux axes : les secteurs d’habitat et les zones funéraires de la microrégion du Niolu, au cœur des montagnes insulaires. Le corpus est bien documenté, exhaustif et permet en outre d’obtenir une résolution actualisée des données rassemblées par le regretté Lucien Acquaviva. La présentation d’une fenêtre sur les fouilles pluriannuelles de Sidossi autorise un approfondissement du questionnement, notamment sur les vecteurs chronologiques et culturels liés à l’évolution technologique et morphologique des ensembles de mobilier, ici surtout céramique, et révèle ainsi l’originalité d’un faciès local du premier âge du Fer en cours de définition. • SESSION 2 – Les mobiliers Hélène Paolini-Saez a ouvert la session directement consacrée aux mobiliers en présentant un état des recherches diachroniques sur les céramiques à pâte amiantée, souvent considérées comme l’un des principaux marqueurs de l’âge du Fer de la Corse. Evoquant au même titre la céramique « peignée », elle propose un bilan préliminaire de la considération historiographique des deux productions avant de dresser les problématiques principales d’une étude plus fine (en préparation) sur le sujet. On soulignera, pour cette contribution, l’apport non négligeable fourni par les analyses pétrographiques et par les sources ethnographiques, que l’auteur a su croiser pour apporter aux études protohistoriques une base de travail de référence pour une production documentée depuis le Néolithique ancien et jusqu’au XXe siècle apr. J.-C. Au travers du recueil des données sur la composition des pâtes, l’analyse de provenance des constituants, la typologie et les données chronologiques, Gwenaël Bertocco propose une première synthèse sur les perles en verre et les anneaux porcelainiques de l’âge du Fer, pour l’essentiel découverts en contexte sépulcral. L’étude croisée met en évidence la circulation des matériaux, comme des techniques et des objets finis, à l’échelle de l’île et de la Méditerranée. L’adoption d’une nouvelle méthode d’analyse morphométrique, tentée sur deux séries inédites d’anneaux porcelainiques, offre notamment d’intéressantes perspectives de recherche pour l’établissement de comparanda intra-insulaires. Matteo Milletti nous propose un regard extérieur et diachronique sur les moules de fusion protohistoriques de Corse. Ces pièces, bien que peu nombreuses et souvent décontextualisées, constituent les seuls témoignages indéniables de la vitalité de la métallurgie locale. L’auteur soumet également ses réflexions sur la terminologie et la chronologie des fibules à arc serpentant oculé ou bioculé. La mise en évidence de dynamiques inter-tyrrhéniennes par l’étude polythétique des objets en bronze remet en cause la vision archéologique traditionnelle qui a longtemps fait passer les autochtones pour des groupes attardés et étanches aux lumières de leur temps. Marine Lechenault propose une analyse centrée sur un type d’objet, la fibule. Après avoir préalablement défini cet artefact, elle dresse un inventaire actualisé et exhaustif des découvertes effectuées dans l’île, période par période, en mettant en parallèle la morphologie des fibules corses avec des productions chronologiquement bien calées découvertes en Italie tyrrhénienne. L’auteur met aussi en lumière l’étonnante asymétrie corso-sarde qui ressort de l’étude chrono-statistique et contextuelle des fibules. La 10 L’âge du Fer en Corse – Acquis et perspectives. Actes de la Table-Ronde de Serra-di-Scopamena révélation de tels phénomènes s’exerçant à l’échelle extra-insulaire sur plusieurs siècles d’évolution contribue à faire de cette recherche un travail de référence sur la question des échanges culturels entre Bronze final et deuxième âge du Fer en domaine tyrrhénien. Pour clore le débat sur les modes de production, de consommation et de circulation des biens et de l’identité matérielle de l’âge du Fer, Dominique Pasqualaggi soumet ses réflexions sur les poignards métalliques. De la même façon que Marine Lechenault pour la fibule « de type corse », il nous rappelle l’originalité d’un type considéré comme une production locale et exporté jusqu’en Campanie. Les recherches historiographiques menées par l’auteur permettent de disposer d’un catalogue exhaustif des épées courtes découvertes dans l’île, mais également des moules de fondeurs, qui documentent de façon plus directe les principaux caractères de la production indigène. On soulignera, pour conclure, l’effort financier consenti par les institutions, Ministère de la Culture et de la Communication (DRAC de Corse), Collectivité Territoriale de Corse, intercommunalités et communes pour mener à bien de nouvelles opérations de terrain qui génèrent une documentation inédite, en tous points exemplaires, tant par la forme que par le fond. Plus qu’en une véritable discussion, la Table-Ronde organisée à Serra-di-Scopamène a consisté en une mise à plat des données et à l’établissement d’un état des connaissances obtenues grâce aux travaux passés ou en cours (les acquis). On espère que cette base de données pourra constituer une vision « instantanée » de la recherche sur l’âge du Fer en Corse en son état 2009 et ainsi contribuer à en retranscrire une complexité jusqu’ici ignorée. A l’heure du bilan, plusieurs problématiques (les perspectives) se dégagent nettement : - les recherches sur l’habitat doivent se poursuivre. Il serait par exemple souhaitable d’améliorer la connaissance des sites du premier âge du Fer dans la partie nord de l’île, et du second âge du Fer dans sa partie méridionale. Pour les travaux en cours, les problématiques sur l’organisation des habitations et de l’habitat foisonnent (architecture, mobilier, analyses spatiales à différents degrés, approches paléoenvironnementales, notions de terroir et de territoire, etc.) ; - la thématique de définition du faciès de Nuciaresa doit être affinée, notamment par une sériation des séquences matérielles. Cela est déjà envisageable, à moyen terme, pour les caractères évolutifs de l’articulation céramique entre VIIIe et VIe siècle, mais également pour certains contextes de transition Bronze/Fer ; - les protocoles d’analyse des productions céramiques de la fin du deuxième âge du Fer sont à créer, tant du point de vue chronologique que terminologique, surtout pour la vaisselle dite « peignée » ; - la fréquence des objets en hématite au cours de la période offre un champ d’étude assez novateur en associant les analyses lithiques à l’espace chronologique et culturel protohistorique. Tous les protocoles d’analyse restent cependant à créer. C’est le prix à payer pour tenter de répondre à des problématiques qui, elles, peuvent être d’ores et déjà définies : origine(s) du matériau, fonction(s) et chronologie(s), avec en toile de fond la question de l’approvisionnement et des trafics extra- et intra-insulaires. - définition de l’ « extérieur de l’île » et rapports avec cet espace dans une perspective chronoévolutive. L’Alalia archaïque est-elle une cité corse, phocéenne, étrusque, punique ou cosmopolite ? Quels sont les rôles de la Sardaigne et de la Toscane en diachronie ? Quels sont les moteurs des trafics ? Plus tard, le(s) processus de romanisation : quand, où, comment et pourquoi ? - on l’aura remarqué, le grand absent de cette Table-Ronde, malgré son titre, c’est le fer luimême. Qu’en est-il du travail de ce matériau ? Les rares témoignages archéologiques de son utilisation ne sont, à ce jour, pas antérieurs à la fin du VIIe siècle. Peut-il dès lors être considéré comme la grande nouveauté ? ou celle-ci doit-elle être avant tout cherchée dans des processus d’ordre culturel ? Enfin, et même si beaucoup de problématiques pourraient encore être abordées, on réserve la clôture de ce chapitre aux notions de chronologie. Si la Corse a précocement et délibérément fait le choix de se détacher du couple continental Hallstatt/La Tène, une vraie démonstration sur le sujet reste à produire. Il en est de même pour la fixation de l’articulation entre premier et second âge du Fer au milieu du VIe 11 L’âge du Fer en Corse – Acquis et perspectives. Actes de la Table-Ronde de Serra-di-Scopamena siècle. Si l’on ne met pas en cause son aspect pratique et sa justification sociale dans la région d’Aleria et, plus globalement, dans l’est de l’île et ses vallées pénétrantes, il semble par exemple que cet évènement n’ait pas eu véritablement d’impact sur le dynamisme du faciès de Nuciaresa en son territoire d’expression avant un second âge du Fer avancé. Ici encore, une démonstration serait bienvenue et ce, d’autant plus que des solutions de périodisation et de phasage, calées sur la chronologie des productions, existent. Ainsi, le mobilier métallique (en bronze), les fibules surtout, offre de précieux jalons grâce aux comparaisons réalisées avec la Toscane, dont la chronologie est bien appréciée grâce à ses nombreuses nécropoles fouillées et à l’usage raisonné du cross-dating. Malheureusement, la rareté et la décontextualisation fréquente de ces objets en Corse est un sérieux frein à leur utilisation dans ce cadre. Beaucoup plus fiable est la céramique, notamment dans le sud de l’île. Sur ce point, il est vraisemblable que la révision de travaux anciens, mieux perçus aujourd’hui grâce aux recherches en cours, conjuguée à un effort collégial de synthèse des données saura d’ici peu fournir un outil indispensable à la diagnose chronologique des manifestations matérielles des sociétés méridionales de l’âge du Fer. On espère que celui-ci donnera matière à aborder les dynamiques de formation et d’évolution d’un système culturel typiquement méditerranéen, conséquence d’une une « somme interminable de hasards, d’accidents et de réussites répétées » selon l’expression de Fernand Braudel, a fortiori à l’âge du Fer, période de renouvellement des réseaux commerciaux à distance sous l'effet conjugué de l’offre et de la demande en métal et autres biens précieux en Méditerranée, espace au sein duquel la Corse jouit d’un rôle stratégique jamais nié. 12 L’âge du Fer en Corse – Acquis et perspectives. 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De façon plus quotidienne, et plus particulièrement dans le cadre de l’organisation de cette réunion et de la publication des Actes, on ne saurait que rappeler le rôle tenu par la municipalité de Serra-di-Scopamena, dont l’engagement est en tous points exemplaire. Une place de choix doit aussi être réservée aux institutions locales, telles la Communauté de Communes de l’Alta Rocca et le Musée de l’Alta Rocca à Lévie. Enfin, dans le désordre, nous saluons tous ceux qui, à titre personnel, ont aidé à la réalisation de ce volume : Annie Filippi, Marie-Laure Marquelet, Dominique Rocca Serra, Dominique Martinetti, Jean-Paul Rocca Serra et Don-Jean Corsi. Que tous trouvent ici l’expression de nos plus sincères remerciements. 126 L’âge du Fer en Corse – Acquis et perspectives. Actes de la Table-Ronde de Serra-di-Scopamena Ouvrage réalisé grâce au soutien de la Municipalité de Serra-di-Scopamena Associu Cuciurpula, Mairie/Casa Cumuna, 20127 SERRA-DI-SCOPAMENA Serra-di-Scopamena, 2012 Consultez le site internet : http://www.cuciurpula.fr En couverture : vue et plan de la structure 1 de Cuciurpula 127